Au Pays Basque, l’élévage a toujours tenu une place importante. A tel point que la richesse se comptait en nombre de bêtes. La zone des collines et celle de montagne étaient tout à fait adéquates pour les troupeaux de brebis transhumants et les vallées offraient une grande facilité de communication.
Au printemps, les troupeaux montent aux pacages, tandis que, de novembre à avril, ils demeurent dans les vallées.

l’habitat du berger basque

Dans la zone de moyenne montagne, le bordaldi est un ensemble constitué d’une borde, sur deux niveaux, qui reçoit les bêtes au rez-de-chaussée et le foin à l’étage; la olha, un peu à l’écart, où vit le berger.
L’ensemble constitue un mode d’exploitation durable, qui convient parfaitement dans les zones de moyenne montagne.
Dans la zone de haute montagne (l’estive), le cayolar se compose d’une zone de pacage, d’un enclos de regroupement, un enclos de traite, et d’une olha.
Le cayolar est mode d’exploitation provisoire.

Les brebis

Les brebis que l’on peut voir au Pays Basque sont de race Manech (Manech à tête rousse et Manech à tête noire).
La zintzarada annonce l’heure de départ de la transhumance. Les cloches que portent les brebis autour du cou ont des timbres différents et résonnent dans chaque village que les troupeaux traversent.
Le trajet peut durer une journée entière.

Le chien de berger

Il n’existe pas de race, à proprement parler de “chien de berger“. A entendre les professionnels, tout est question de dressage.
Une variété de chien prédomine cependant, le Labrie à poils longs.
Le chien du berger est bien plus qu’un compagnon de voyage. C’est un véritable travailleur qui seconde son maître, souvent capable de prendre des initiatives personnelles.
Des concours sont régulièrement organisés pour rendre honneur au travail et à la complicité du chien et du berger.
Les épreuves se composent généralement de 3 parties :

  • le contournement et le regroupement du troupeau
  • le franchissement de haies
  • la mise en enclos