La Foret d’Iraty

Accrochée à la montagne, à cheval entre la France et l’Espagne, la forêt d’Iraty est la plus grande hétraie d’Europe.
Lieu mythique du Pays Basque, elle est imprégnée de légendes qui y voient le domaine de “Basajaun” (le Seigneur de la forêt) et des “laminak” (des petits êtres mi-anges, mi-hommes)
La palette de couleurs qui compose la forêt est un spectacle de toute beauté. A proximité du lac d’Iratisoro, un sentier aménagé permet d’en découvrir les particularités florales et animalières. Cerfs, chevreuils, sangliers renards… laissent des traces de leurs passages. Et si l’ours a disparu, les loups ne dédaignent pas venir y faire une petite promenade.
Emergeant de la forêt, le pic d’Occabé (1466 mètres) offre ses flancs pour une vue sur un panorama grandiose. A mi-hauteur, une superbe nécropole préhistorique et la présence d’un kayolar (habitation du berger) témoignent de la tradition pastorale de la forêt.
En hiver, la forêt change d’aspect. Recouverte d’un manteau neigeux, elle devient un espace privilégié pour les amateurs de randonnées en raquettes et les skieurs de fonds.

L’Océan sur la côte basque

Indissociable du paysage et de la tradition basque, l’océan offre un autre regard sur le pays. Contrastant avec la partie montagnarde, la zone côtière du Pays Basque (la Côte Basque) se démarque tant par son aspect géographique que par la population qui la compose.
La Côte Basque s’étend sur plus d’une centaine de kilomètres, entre Bayonne et Bilbao. De l’estuaire de l’Adour à Biarritz, une côte rectiligne basse et sableuse, agrémentée de plages et de dunes, rappelle le littoral landais tout proche. Le secteur côtier compris entre Biarritz et l’embouchure de la Bidassoa est rocheux, avec une succession de falaises de 30 à 80 mètres de hauteur et séparées par de petites criques.
Très bien entretenues, les plages de la côte Basque offrent, la plupart du temps, de nombreux aménagements (pelouses, aires de jeux, promenades…) qui permettent une fréquentation tout au long de l’année. La baignade y est toujours agréable et les vagues font la joie des amateurs de surf.
La corniche, qui sétend de Saint-Jean-de-Luz à Hendaye, symbolise ce trait caractéristique né de l’union entre la mer et la montagne, lorsque cette dernière vient plonger dans l’écume océanique.

Parfois conciliante, parfois contrariante, la mer se donne toujours en spectacle. Les vagues langoureuses qui s’étirent sur les plages succèdent aux terribles déferlantes qui s’écrasent sur les rochers. Depuis longtemps, les marins Basques ont appris à respecter “la grande dame”. De nombreux sanctuaires parsèment la côte. Edifiés en signe d’offrande, les marins y imploraient la clémence de l’océan.
Les blasons et armoiries de certaines villes côtières ainsi que la présence de nombreux ports témoignent de l’importance de l’activité maritime au pays Basque. Jusqu’au XVIIIè siècle, la chasse à la baleine qui était pratiquée dans le golfe de Gascogne et jusqu’en Terre-Neuve à valu aux pêcheurs Basques une réputation mondiale. Aujourd’hui, les trainières (embarcations qui étaient utilisées pour la chasse à la baleine) sont propulsées par de solides gaillards à l’occasion de compétitions spectaculaires.

La montagne basque

Nées de la rencontre des plaques téctoniques européennes et ibériques, les pyrénées forment la chaîne montagneuse du Pays Basque. Découvrir les montagnes basque en vélo, malgré une altitude relativement faible (entre 1000 et 2000 mètres) garde toute sa vigueur grâce, notamment à des dénivellations importantes entre les crètes et les vallées. Les différentes vallées qui composent la géographie du Pays Basque ont constitué pendant des siècles de véritables zones indépendantes, mettant en place un système économique basé sur le partage ou l’échange des ressources vitales.

  • Le pic d’Orhy
    Du haut de ses 2017 mètres, il marque la limite naturelle entre la haute et la basse montagne. Il est situé dans la partie occidentale des pyrénées Basques, et à partir de lui, la montagne va en s’adoucissant, jusqu’à mourir dans l’océan.
  • Les crètes d’Iparla
    Formées de 6 pics, dont le plus haut (l’Iparla) culmine à 1044 mètres, cette longue crète s’étire de Bidarray à Ispeguy et constitue une frontière entre la vallée du baztan et celle de Baïgorry. Les hautes falaises d’Iparla abritent de nombreux rapaces.
  • La Rhune
    Avec ses 900 mètres, il est le dernier massif pyrénéen avant l’océan atlantique. Reconnaissable à la flêche de l’émetteur qui le coiffe, on peut y admirer une splendide nécropole préhistorique, constituée de 8 cromelechs. On peut s’y rendre à pied ou par le célèbre “petit train de la Rhune”. Au sommet, une table d’orientation permet de déchiffrer un superbe panorama.

Les canyons

Les gorges de Kakuetta et d’Holçarté offrent un panorama naturel spectaculaire.
Leurs parois atteignent par endroit des hauteurs de 200 à 300 mètres. Les deux parois des gorges d’Holçarté sont reliées par un pont suspendu d’une hauteur impressionnante de 180 mètres.

Le Pottok

Symbole de la faune du pays Basque, le pottok est un petit cheval trappu dont la morphologie s’est adaptée à la vie montagnarde. Vivant en semi liberté, il n’est pas rare de rencontrer un troupeau de pottoks au cours d’une promenades, mais leur méfiance naturelle rend difficile toute tentative d’approche.

Le Vautour Fauve

Célèbre résident des montagnes basques, le vautour fauve niche dans les falaises de grès de la vallée de la nive. D’une envergure pouvant atteindre 2,80 mètres, il représente l’un des plus grands rapaces du monde. Contempler un charnier de vautour est un spectacle très impressionnant.

Les arbres

Jusqu’à une altitude de 500 mètres, l’arbre dominant est le chêne.
Le chêne pédonculé (arbre central du paysage Basque) s’accomode d’endroits humides et peu ensoleillés. Le chêne tauzin, qui a pratiquement disparu, a besoin de plus d’ensoleillement.
Au dessus de 500 mètres, le hètre, plus exigeant quant à l’humidité de l’atmosphère, a subi de nombreuses coupes pour répondre aux besoins de construction de la marine. Les hétraies les plus importantes sont situées à Iraty, Saint-Engrâce, les Arbailles (en Soule) et Haira (en Basse-Navarre).

Les cours d’eau

Les Pyrénées sont parcourus par les Rios en provenance du versant sud qui traverse les Sierras calcaires, avant de rejoindre de nombreux Canyons et principalement les gorges de la Haute Soule ( Kakoueta ) curiosité géologique.
Fleuves et rivières

Au Pays Basque, la constance des précipitations fait que les rivèers sont assez régulières. Les rivières à plus fort débit sont celles qui naissent dans les pyrénées. Généralement petites à cause de la proximité de la mer, certaines d’entre-elles ont creusées de profondes gorges dans la roche calcaire du Pays (Kakueta).

  • l’Adour : seul les 30 derniers kilomètres de ce fleuve long de 300 kilomètres traversent le arrivent au Pays Basque. Il prend naissance près du Tourmalet et c’est à Bayonne qu’il se jette dans l’océan après avoir été rejoint par la Nive.
  • la Bidouze : elle prend sa source dans le massif des Arbailles. Elle rejoint la Joyeuse à Saint-Palais puis le Lihoury à Bidache. Elle débouche dans l’Adour près de Guiche.
  • La Nive : elle prend sa source dans les pyrénées et c’est à Ossès qu’elle reçoit son principal influent, la Nive des Aldudes. De là, elle rejoindra l’Adour à l’embouchure de Bayonne. Grâce à ses caractéristiques de torrent, La Nive est très appréciée des amateurs de sports aquatiques.
  • La Nivelle : elle est constituée par la réunion de petits ruisseaux et arrive par Dancharinea. Elle rejoint St-Pée-sur-Nivelle, alimente le lac et continue sa route pour la terminer dans la baie de Saint-Jean-de-Luz.

Les rivières du Pays Basque sont appéciées par tous les amateurs de sports aquatiques. On y pratique régulièrement du kayac, hydrospeed, rafting…
Pour les amateurs de pêche, les rivières offrent de très bons “coins” à truites.